Le plus connu des IRSN : La cocaïne
La cocaïne agit en bloquant la recapture de certains neurotransmetteurs comme la dopamine, la noradrénaline et la sérotonine.
La cocaïne agit en bloquant la recapture de certains neurotransmetteurs comme la dopamine, la noradrénaline et la sérotonine.
Sigmund Freud fait quelques expériences sur ses effets et en conseille l’utilisation notamment comme aphrodisiaque, comme traitement des troubles gastriques, du mal de mer, de la neurasthénie ou comme traitement des addictions à l’opium, à la morphine et à l’alcool[2] dans deux articles en juillet 1884 et mars 1885, avant de la proscrire en 1887 dans l’article « Cocaïnomanie et cocaïnophobie ». Il l’a notamment prescrite pour essayer de soigner l’un de ses amis médecins, Ernst von Fleischl, de sa morphinomanie. Non seulement Fleischl continuera à prendre de la morphine, mais il développera une telle dépendance à la cocaïne qu’il sera contacté par le laboratoire Merck qui "avait remarqué son importante consommation de cocaïne et voulait apprendre ce qu’il savait au sujet de la valeur thérapeutique de ce remède"[3]. Fleischl devait mourir six ans plus tard morphinomane et cocaïnomane.