Site des victimes des antidépresseurs (Canada)

  

Ma fille avait 15 ans lorsque, à mon insu, on lui a prescrit un antidépresseur et un antipsychotique suite à une opération au genou. Ce fut le début d’un long cauchemar qui l’amènera jusqu’au suicide..

Laurie-Yanne
est née en
1987

Elle a eu une vie des plus
enrichissante

Elle a reçu
beaucoup
d’amour de
sa famille


Elle avait un groupe d’amies… de
bonnes amies d’enfance

Elle était très
sportive…et avait
toujours le
mot pour
faire rire

Je crois
sincèrement
qu’elle a
été
heureuse … et qu’elle
avait tout pour
réussir

Elle avait une belle vision d’un
monde idéal

À l’âge de 15 ans, elle se déchire
le
ligament croisé antérieur du genou en
jouant au soccer

À l’hôpital, comme elle ne supporte
pas la douleur,
on lui prescrit, à mon insu, des
antidépresseurs…
deux mois plus tard,
lorsqu’elle arrête de
les
prendre, sa personnalité
change… je ne la reconnais

plus, elle devient maussade,
irritable
et impatiente…
…elle commence à s’isoler, et
voit de moins en
moins ses
amies, qui probablement
doivent la trouver quelque peu
désagréable et étrange…
Malgré tous ses efforts, et plus le
temps passait, plus elle avait de la
difficulté à aller vers les
autres…
On aurait dit qu’elle avait de plus
en plus
d’agressivité en dedans…
…un jour, elle

défonce la porte
de sa chambre

avec un bâton de
base-ball et me
frappe en me
donnant des
coups de poings
alors que je lui
demande
simplement de
ranger sa
chambre (…)

Ses nouveaux
dessins reflètent son
état intérieur…
Et son
sentiment
d’isolement…
En mai 2006,
je découvre par hasard ce
dessin dans sa chambre …

…ce fut la suite de ce
cauchemar…
dans lequel Laurie-Yanne se retrouvera à
l’hôpital
psychiatrique

et où, pour essayer de l’aider, on
va lui donner un cocktail de pilules…
…qui va l’amener à
passer à l’acte,

le 9 octobre 2006…
J’ai
pendant des jours cherché une raison à son
suicide, mais aucune ne
me semblait valable…
je cherchais à réunir les pièces du
casse-tête à travers
ses dessins et ses écrits …
.mais j’avais
le sentiment que quelque chose
m’échappait, que tout cela était
invraisemblable et ne
tenait pas debout…

C’est en voyant le reportage à la
télévision
« Tranquillisants : « l’Overdose » »
et que j’ai
commencé à comprendre…
Ce reportage commençait comme suit :
« Suicide, agressivité, dépendance, passages à l’acte…

les « effets indésirables » se
multiplient au point que le
Ministère de la Santé, (en France),
reconnaissant

l’existence de risques suicidaires,
envisage l’interdiction
de prescrire des antidépresseurs aux
mineurs »

J’ai ensuite découvert qu’une
mise en garde de
Santé-Canada a été émise le 26 mai 2004,

concernant CELEXA, un antidépresseur
qui a été
prescrit à Laurie-Yanne.

Voici un extrait de cet avis :
« Des
analyses récentes de bases de données d’essais
cliniques laissent
supposer que l’utilisation de ces
médicaments chez des patients de
moins de 18 ans
pourrait être associée à des changements
comportementaux et émotifs et peut-être même
comporter un RISQUE
ACCRU D’IDÉES ET DE
COMPORTEMENTS SUICIDAIRES par rapport à un
placebo. »

« …on a signalé des effets
indésirables sévères de type
agitation couplés à des actes
d’AUTOMUTILATION ou à
des COMPORTEMENTS AGRESSIFS À L’ÉGARD
D’AUTRUI…

Ces effets indésirables sont les
suivants :
AGITATION, HOSTILITÉ, AGRESSIVITÉ, DÉPERSONNALISATION,
DÉHINHIBITION, LABILITÉ
ÉMOTIONNELLE… »
Ces effets
secondaires sont indiqués par les
compagnies pharmaceutiques
elles-mêmes (…)

C’est tellement inimaginable qu’on
a
de la peine à le croire …
En 2004, la FDA obligeait les
fabricants

d’antidépresseurs à informer les
consommateurs
que « ces médicaments peuvent causer des

pensées et des actions suicidaires
chez les enfants
et les adolescents »
En 2005, elle ajoutait qu’il
y a

« un risque accru de comportement
suicidaire chez
les adultes prenant des antidépresseurs »
Les
preuves s’accumulent que ces soi-disant
médicaments sont à
l’origine de milliers de cas

de suicides et de violence, dont les
tueries dans
les écoles …
qu’ils peuvent provoquer des
réactions psychotiques et déclencher des idées
suicidaires chez
des sujets sans antécédent
psychotique .
Malgré cela, les
médecins continuent
d’en prescrire à tours de bras…

Combien de suicides et de vies brisées
va t’il falloir avant que ne soient prises les
mesures qui
s’imposent ?


http://antidepresseurs.canalblog.com

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